Bord de mer, chanterelles et compagnie...
Au milieu d’un champ, au bord de l’océan, une table de pique nique, un sac de couchage posé sur l’herbe, un bon livre, le soleil qui chauffe le visage
En faut-il plus pour être heureux ?
Ces derniers jours ont été plutôt cléments au niveau de la météo … le prolongement de l’été, ou peut-être l’été indien. Ci et là on commence à apercevoir les feuilles d’érables se parer de leur coureur rougeâtre.
Après avoir parcouru l’île du Cape Breton, c’est vers une autre île que la vannette nous a transportés, l’ile du Prince Edouard. C’est la plus petite province du Canada, mais les ressources qu’elle a à faire découvrir sont nombreuses : petits ports de pêcheurs, plages de sable blanc à perte de vue, falaises de grès rouge, le vert de la campagne dans les terres intérieures … et des couchers de soleil aux couleurs incomparables !
Au détour d’une ballade à cheval, nous avons même fait une découverte que l’on peut comparer à un trésor !
Nous n’avons pas laissé passer l’occasion de s’en faire un festin !
(Notez au passage la taille de la pièce de viande par rapport à l’assiette ! On est quand même au Canada ! )
En parlant de festin, on est un peu obligés aussi de vous faire partager le repas crabe/homard dont on vous avait fait l’éloge dans notre précédent article
Mais on rassure, on reste les pieds sur terre… on profite, tout simplement.
Chaque fois que l’on a des nouvelles de France, ce n’est pas sans nous rappeler les problèmes de crise économique, de pouvoir d’achat, ou tout simplement de temps pourri … et les craintes de nous voir tomber un peu brusquement de notre petit nuage.
Cette aventure canadienne touchera bientôt à sa fin, et l’on aura retenu beaucoup de choses dans notre périple. Les rencontres avec les gens, la vie au jour le jour, les paysages, la nature surabondante feront partie bien sûr des choses que l’on n’oubliera jamais.
Mais avoir une vie « posée », auprès de sa famille et de ses amis, pouvoir partager des soirées autour d’un verre de vin et d’un bon repas, profiter de notre chablais pour des sorties de skis ou cheval avec les copains … Tout cela nous manque aujourd’hui, et c’est avec un grand plaisir que l’on se prépare à notre rentrée dans « la yaute ».
Enfin, un petit clin d’œil mignon qui nous a beaucoup touché lors d’une ballade dans un village des provinces atlantiques. Ce petit mot était accroché au pare-brise de la vannette, que j’avais garé le long d’un trottoir entre deux voitures dans un espace plus ou moins serré.
Ce mot témoigne de la gentillesse réelle des gens ici. Ils prendront le temps de vous dire un mot gentil, de vous conseiller, ou de vous faire partager leur connaissance au besoin.
Ce n’est pas grand-chose, mais c’est le genre de petite surprise qui égaye votre quotidien ...